I am 42 ans de sang pur, russo britannique, Directeur du département de la Coopération Magique Internationale , Occlumens, séparé et père Feat Daniel Craig
Il est plus sûr d'être craint que d'être aimé
Caractère
Certains pensent que, au poker comme dans la vie, tout n’est qu’une question de hasard, de coïncidences et de malentendu. Moi, je suis persuadé qu’il n’en est rien. Si la chance, puisqu’ils la nomment ainsi, existe alors nous en sommes les seuls artisans ! Ne sont victimes de ce qu’ils nomment leur Destin que les faibles, les idiots et les lâches ! Ma vie, je l’ai pensée, rêvée avant que de me donner tous les moyens pour la bâtir. Cela me demanda du temps et bien des concessions pour ne pas dire des sacrifices mais je sais être patient lorsque cela en vaut la peine ! On n’obtient rien sans rien et je méprise les fainéants et ces opportunistes qui vous sourient pour mieux tenter de vous enjôler, espérant obtenir de vous ce qu’ils seraient incapables d’accomplir eux-mêmes. Je suis un être acharné et travailleur, on me dit même souvent plus que méticuleux et pointilleux. Et il est vrai que je peux parfois me montrer d’une exigence telle que rares sont ceux qui parviennent à les satisfaire. Tant pis pour eux, je n’ai pas le moindre temps à perdre avec les perdants, les petits ! Je n’aime que l’élite et je ne m’en cache pas. Je suis un homme direct et franc quand cela s’avère nécessaire. Et tant pis pour ceux que je froisse ou dont je me fais des ennemis. Je ne recherche ni l’amour, ni l’amitié et pas même la sympathie. Pourquoi en aurais-je besoin ? Je me suffis à moi-même et je n’ai pas de temps ni d’énergie à perdre en m’encombrant de profiteurs et de traîne la patte !
Ambitieux ? On me le reproche souvent mais où est donc le mal que de vouloir obtenir le meilleur, atteindre les sommets pour mieux toucher du doigt ce cil qui nous surplombe ? J’ai conscience aussi bien de mes capacités, de ma valeur que de mes travers ou de mes vices . Et l’ambition est, à n’en pas douter, l’une de mes plus grandes qualités. On me juge souvent comme un être fait de givre et de glace et, bien que cela ne soit pas totalement exact, je m’en trouve fort aise. Au moins l’on me craint et feint de me respecter. Dans le monde où j’évolue les sentiments n’ont pas leur place et celui qui s’y risque finit irrémédiablement par s’y enliser et par en périr. Je vous l’ai dit : je fais ce qu’il faut pour assouvir mes envies et mes ambitions et si cela implique d’être un solitaire éternel cela ne me dérange pas le moins du monde. Et puis, soyons lucides voulez-vous ? Des soirées mondaines où j’aime à briller, entouré par ces nuées de courtisans en tous genres et de tous sexe, surtout celui nommé à tort le faible, ce genre de soirées sont pléthore dans la vie d’un homme comme moi et je n’ai pas mon pareil pour en connaître les us et coutumes, les rouages… et pour en manœuvrer les ficelles. Parce que j’aime à me jouer des gens paraît-il… Oui, et non. Je ne prends aucun plaisir sadique à manipuler les êtres, je ne le fais que par pragmatisme. Intérêt ? Appelez donc cela comme il vous plaira votre avis ne m’importe que peu de toutes manières…
Des vices, tout Nephilim que je sois j’en possède tant qu’en dresser la plus exhaustive des listes relèverait de l’exploit. Et, en excellent joueur de poker, je n’aime pas à ce que l’on lise dans mon jeu. Les cartes, les tables de jeux sont parmi mes petits pêchers mignons et je n’y résiste qu’à grand peine. Les femmes ? Peut-être bien aussi mais mes goûts en la matière feraient frémir d’horreur bien des gens si bien-pensants ! Des maîtresses, il m’arrive d’en avoir, quand l’humeur m’en prend ou quand l’une d’elle sait éveiller en moi ce désir quelque peu malsain de l’avilir pour mieux la posséder, la modeler à l’image de mes fantaisies débridées. Le sexe pour le sexe est une vulgarité dont je me passe fort bien. Il faut que cela soit à l’image du reste de ma vie, brillant et parfait. Et, il faut bien le dire, une lutte perpétuelle. A vaincre sans périls il n’y a pas de gloire, n’est-ce pas ?
Dernière édition par Jeremiah Nemirowsky le Jeu 6 Mar - 14:42, édité 3 fois
Il y a deux manières de combattre : l'une avec les lois ; l'autre avec la force.
Ma vie ? Je pourrais vous conter mon enfance des plus banales dans cette famille de sorciers au sang pur dont les racines se trouvent sur les terres froides de Novgorod en Russie. Je pourrais vous confier que nos parents, à mon frère Arès et moi-même, étaient d’influents et richissimes êtres qui oscillaient entre le monde des affaires et de la politique. Du moins pour ce qui est du côté officiel des choses. Pour ce qui est de l’officieux… Souffrez que je garde secret ce qui doit l’être et que les secrets de ma famille soient enterrés à tout jamais avec les cadavres de ceux qui les ont portés. Non, ma vie, puisqu’il me faut vous en raconter des bribes, je la ferai commencer il y a tous justes trois ans. Pourquoi à cette date précise ? Parce que ce fut à cette époque que je rejoignis Londres, emmenant avec moi cette adolescente plus rebelle que sage qu’est ma fille Cyrielle. Celle que ma femme m’abandonna en cadeau d’adieux. M’aurait-elle quittée, lassée par mes incessants déplacements et mon obsession politicienne ? C’est ce qu’il m’a plus de répondre à ma fille lorsqu’elle n’avait pas manqué de me questionner sur le sujet. Joli conte de fées qui faisait de sa génitrice la plus hideuse des harpies et de moi le parfait chevalier servant. Cette image de père délaissé, élevant seul la chair de sa chair est une image que j’aime à façonner, entretenir et alimenter. Bien qu’elle soit plus ou moins vraie. J’aime Cyrielle, à ma façon quelque peu inappropriée et maladroite mais cette enfant m’est précieuse. Voilà le terme exact et approprié, lui : Cyrielle m’est plus précieuse que chère. Pour quelles raisons ? Parce qu’elle est tout à la fois la plus éclatante preuve de ma réussite comme la plus vibrante et écœurante preuve de ce qui fut ma plus grosse erreur de jugement. Elle ressemble tant à sa mère ! Si celle-ci pouvait la voir alors en blêmirait-elle ! Je me suis toujours demandé si les êtres pouvaient se retourner dans leurs tombes… A votre avis ? Quoique, vu les années qui ont passé depuis sa disparition et l’endroit où je la laissais reposer, il y a peu de chances qu’il reste autre chose que des poussières de celle que j’eus, je l’admets, la faiblesse d’aimer.
Cyrielle n’a jamais compris ma décision de l’arracher à sa vie tranquille pour venir la jeter dans ce tourbillon anglais. Nouvelle maison, nouveau pensionnat et même un exécrable fiancé pour elle, j’avais tout prévu pour l’occuper pendant que, moi, je vaquerais à mes obligations professionnelles. Et plus personnelles aussi, il est vrai. Car si ce poste de Directeur du département de la coopération magique internationale me faisait de l’œil au point que j’en salive, il y avait deux autres choses qui m’avaient faites me déplacer. Ma nièce, tout d’abord. Samara, la fille de mon défunt frère et qui requerrait mon aide et mon soutien. Pourquoi la lui aurais-je refusée à elle qui est la plus digne héritière de notre lignée ? Elle aurait pu être ma fille que j’en aurais été l’homme le plus fier qui soit ! Elle, avait la trempe des Nemirowsky, leur arrogance et leur insoumission ! Et tant de choses encore qu’il ne me plait pas de vous narrer à vous qui ne comprendriez pas. Samara et moi avons toujours été proches et résider près d’elle maintenant qu’elle était tout ce qu’il me restait de mon frère et de sa femme défunts, j’entendais bien veiller sur elle comme je l’avais promis à son père sur son lit de mort. D’ailleurs la tâche ne semblait pas si ardue que cela, la demoiselle se débrouillant for bien seule. Sauf lorsqu’il était question de ses affaires de cœur qui, elles, étaient plus que désastreuses ! Entre son premier époux Mangemort assez idiot pour se faire démasquer, ce peintre arrogant que je me ferais plaisir de clouer au pilori… Seul son dernier époux me semble aujourd’hui convenir. Uriel est un homme que je respecte à défaut d’apprécier. Même si je me doute qu’elle ne fait que se servir de lui comme elle l’a toujours fait de tous les autres. Et, pour cela, je n’aime ma nièce que plus encore…
La politique, les affaires, la famille… Voilà les trois galaxies dans lesquelles j’évolue au quotidien et cela me convenait parfaitement mais, voilà qu’il y a deux ans, un ange est venu à moi. Ne riez pas , j’en fus le premier surpris je dois l’admettre ! Mais Azazel prétendait savoir ce qu’il faisait et le marché qu’il me proposa me semblant avantageux à défaut d’être honnête, j’acceptais. L’expiation fut des plus douloureuse et je manquais de peu d’y laisser la vie. Cyrielle fut celle qui me sauva et, pour cela au moins, je lui suis redevable à défaut d’être reconnaissant. Aujourd’hui il m’est plaisant de savoir que je fais partie de ces êtres élus pour défendre le bien et contrer le Chaos. Risible, vraiment… Pourtant je m’acquitte de ma tâche de mon mieux. Peut-être, sans doute même, est-ce ma façon à moi de racheter tous ces pêchers que je commets par ailleurs. Ou ne serait-ce pas plutôt une façon aussi d’assouvir mes ambitions démesurées ? Mégalomane, moi ? Absolument ! Et si jamais vous veniez à vouloir vous dresser sur mon chemin… Assurez-vous d’être en mesure de m’affronter car si les Sinners sont dangereux, il ne faut jamais mésestimer les foudres d’un Nephilim !
Dernière édition par Jeremiah Nemirowsky le Jeu 6 Mar - 14:42, édité 3 fois
* Nom/Pseudo : Chouchounette je pense ^^ * Age : Malpoli ! * Avez-vous signé le règlement ? : sais pas * Comment avez-vous connu le forum ? aj y suis déjà 23 fois * Comment le trouvez-vous ? parfait ! * Une déclaration à faire ?