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 M - Alexander "Lex" Black [Terminé]

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Sinner
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Localisation : Dans les ténèbres d'un avions bizarre
Date d'inscription : 07/10/2013
Alexander Black Mayfair
Alexander Black Mayfair

Sinner
MessageSujet: M - Alexander "Lex" Black [Terminé] M - Alexander "Lex" Black [Terminé] I_icon_minitimeLun 7 Oct - 11:08

ID CARD
Nom : Black
Prénom : Alexander – « Lex »
Sang : Pur
Âge : 17 ans
Nationalité : Anglais
Métier : Etudiant à Poudlard
Statut : Célibataire
Orientation sexuelle : Hétéro

Célébrité : Mitch Hewer
CARACTERE
Dix adjectifs minimum.


« Baiser , oui, mais pas de papouilles après. Pas de serments d'amour, de baisers lacrymaux. Dès qu'on s'approche de trop près, on recueille tous les miasmes de l'amour. »
Katherine Pancol
On me dit aussi cynique que charmeur, tout dépend de la personne qui est en face de moi, et de ce qu’elle représente pour moi. Malgré tout, je reste un solitaire dans l’âme, trouvant mon plaisir dans les domaines artistiques. Je suis un véritable passionné et quand je me lance dans une nouvelle aventure, c’est pour ne rien lâcher. Quand je n’aime pas, par contre, je suis capable du je-m’en-foutisme le plus profond. Musique et peinture, je suis un touche-à-tout. Le but ? S’évader, parce qu’en réalité, je suis brisé. Mon enfance a laissé sur moi d’autres cicatrices, que celles visibles à l’œil nu. Souvent mélancolique, je ne suis pas très loquace et me referme comme huitre, dès qu’il est question de parler de moi, de ma famille ou de mon passé. Je n’aime pas me plaindre, ni ressasser ce qui m’est arrivé. Plutôt mystérieux, pour briser ma carapace, il faudra faire preuve de patience. Mon point faible ? Les addictions aux plaisirs trop faciles, où je me perds bien souvent… Malheureusement aussi faciles que destructeurs. La chute n’est toujours que plus douloureuse.

A mon père, je ressemble tant, même cheveux blonds et même regard argenté. Je suis plutôt grand, et, j’en ai conscience, plutôt mignon. Mon physique, j’en ai joué et abusé, pas vraiment et pas seulement avec les filles. Enfant, je me plaisais à adopter les mimiques de mon père, ses gestes, ses intonations, comme pour accentuer le fait que nous étions si semblable, devant cette belle-mère qui en souffrait déjà tant. Des traits fins, un sourire charmeur, j’ai cependant de vilaines cicatrices, vestiges d’une enfance pas si idyllique que ça, la plupart sur le dos. C’est plus aisé à dissimuler.

Toujours habillé simplement, Jean, T-shirt et basket, je ne suis vraiment pas du genre à me prendre la tête. Un paquet de clope toujours en poche, c’est mon vice et j’ai grand mal à m’en débarrasser.

HISTOIRE
Cinq cent mots minimum.


Il y a des bâtards qui ne connaissent jamais leur père, ce n’est pas mon cas. Frappé par la chance on va dire, si je suis né d’une relation extraconjugale, mon père, William Black était de ces hommes qui n’avaient jamais fui les responsabilités. Descendant de la grande famille au sang-pur, son grand-père déjà avait pris ses distances avec cette dernière, n’hésitant pas à être taxé de traitre à son sang, pour défendre la cause moldue. Ma mère, Catelyn Prewett, était également une sorcière. Ils se sont rencontrés tout bêtement sur leur lieu de travail, au ministère de la magie.


Perdu dans le passé, William Black et Catelyn Prewett :

Lex avait déjà neuf moi et tentait, tant bien que mal, de se mettre debout, en se tenant à tous les meuble de l’appartement. Ce jour-là, sa grand-mère maternelle était de visite et s’extasiait devant le bambin aux cheveux d’or et aux grands yeux gris, quand on frappa soudain à la porte. C’était William et après être entré,  il posa un baiser sur la joue de Cat, salua la vieille madame Prewett et prit tout de suite son fils dans ses bras, avec un large sourire. Il l’appelait toujours « mon petit bonhomme ». Qu’il était complètement fou de ce gamin, c’était une évidence. Dans sa main, un large dossier et quand son fils se mit à jouer avec, Cat s’en agaça et le prit des mains de William, en lui demandant de quoi il s’agissait. Il amenait du travail, maintenant, quand il venait voir son fils ? Il était visiblement mal-à-l’aise … Sans gêne aucune, Cat ouvrit la mappe brune et blêmit tout de suite.

- Pas question !

Elle avait crié et alors que William poussait un long soupir exaspéré, Lex se mit à fixer sa maman de ses grands yeux gris, prêt à pleurer.

- On peu en parler plus tard ?
- Jamais tu m’entends, Will, jamais !

Les lèvres du procureur Black se pincèrent, alors qu’il jetait un regard en direction de la grand-mère, un regard qui n’échappa nullement à Catelyn.

- J’ai rien à cacher à ma mère.

Elle se tourna d’ailleurs vers cette dernière.

- Il veut un droit de visite officiel pour lui et sa moldue.
- Emma !

William l’avait reprise immédiatement, avançant le nom de sa femme.

- Viens autant que tu veux, elle, hors de question qu’elle pose ses sales pattes sur mon fils !

Cat était folle de rage et Lex se mit à pleurer. William le berça doucement contre lui et jeta un regard noir, à celle qui avait été sa maîtresse. Par Merlin qu’il l’avait aimé, mais dans le fond, il avait toujours su que sa place était auprès de sa femme. William Black était un homme de devoir et il s’en voulait terriblement, de les avoir mises toutes les deux dans cette situation.

- Pas maintenant Cat !

Ca en était trop pour la grand-mère qui, gênée, prit Lex dans les bras de son père et laissa les deux anciens amants se disputer à leur gré, tout en maugréant contre les jeunes d’aujourd’hui. Les cris fusaient désormais, sans plus aucune retenue.

- Elle veut me prendre mon bébé parce qu’elle ne pourra jamais t’en donner !
- Pas du tout, ça n’a rien à voir !
- Mais bien sûr que si, elle voit bien que tu es plus souvent ici que chez toi, elle sait que tu aimes Lex et elle sait que tu m’aimes moi !
- Cat par pitié, arrête !
- C’est la vérité, elle ne vaut rien, elle n’a aucune importance, elle veut me prendre mon bébé !
- Elle est enceinte !

Le silence tomba soudainement sur la pièce, sinistre.

- C’est impossible !
- On a vu le médecin hier, elle a atteint les trois mois de grossesse.
- Toutes ces années ! Non !
- Il y a six mois elle a accepté de consulter à Sainte-Mangouste.
- Et tu ne m’as rien dit !

Bruits de verre brisés, apparemment, l’un des jolis vases d’époque n’avait pas survécu à cette annonce. Catelyn avait toujours cru que Lex lui permettrait de récupérer à jamais William. Sa femme était stérile, c’était ce qu’ils pensaient, en tout cas, jusqu’à…

- Comment peux-tu encore la toucher !?

Cette fois, Cat ne criait plus, elle hurlait, avec des sanglots dans la voix.

- Cat, calme-toi.
- Me touche pas !

Nouveau silence feutré, puis…

- Sors d’ici, dégage !
- C’est légal Catelyn, tu ne pourras rien y faire. Lex aura bientôt un petit frère ou une petite sœur, ne l’empêche pas de nouer des liens avec son autre famille.
- C’est moi sa famille, toi et moi, personne d’autre.
- Cat…
- Va-t-en !
- Tu sais bien que…
- Dégage dégage dégage !
- Il faudra qu’on en parle, ce week-end, je viendrais chercher Lex.
- DEGAGE !

La porte claqua et à nouveau, un grand fracas de verre brisé se fit entendre. Catelyn avait envoyé le deuxième vase sur le battant, juste après que William soit sorti.


Il m’a reconnu, malgré le courroux de sa femme légitime, une moldue, qu’il ne quitta point cependant. On ne m’affubla de son nom qu’à l’âge de 4 ans pourtant, quand, après la mort de ma mère dans un accident de transplanage stupide, il vint me chercher chez mes grands-parents maternels et décida que je vivrais, ainsi que ses autres fils, John et Garrett, tous deux nés après moi, dans la grande demeure familiale. Je ne serais plus son garçon un week-end sur deux, je serais son fils à par entière et un Black… Pour autant que je puisse l’être.


Bout de bois et haine fraternelle :

Le manoir familial était une vieille bâtisse, équipée de toutes les commodités moldues, essentielles au confort d’Emma et de ses deux fils, qui ne possédaient aucun pouvoir magique. William avait fait faire tous les changements au moment de son mariage déjà, et si j’avais eu du mal à me faire à ce nouvel environnement, au moment de mon installation, j’étais désormais parfaitement à mon aise, dans cet univers, entre les deux mondes. J’aurais voulu pouvoir évoluer avec autant de facilité, dans ma nouvelle famille… Ce ne fut jamais vraiment le cas.

Tout autour de la grande maison s’étendait un parc, où John, Garett et moi, quand nous étions petits, nous plaisions à jouer, dès que les beaux jours revenaient. Si je m’étais toujours bien entendu avec le petit dernier, les rapports entre l’aîné des fils d’Emma et moi, avaient toujours été conflictuels, comme s’il cherchait à tout prix, à faire valoir sa supériorité sur moi.

Ce jour-là, je n’avais pas été invité à me joindre à leurs jeux et quand je les avais finalement retrouvés, près d’un vieux chêne, John, mort de rire poussait son petit frère, à se blesser le bras, avec un vieux bout d’écorce, promettant une récompense en retour. Le bras du gamin était déjà en sang et le petit garçon en pleurs. Furieux, je lui arrachai l’instrument de torture des mains et le balançai dans le petit ruisseau, qui coulait tout près. Furieux, John se mit à me pousser violemment, sans que je ne réplique.

- On t’avait pas invité toi !
- C’et quoi ton problème, y a rien de marrant !

J’avais désigné le bras de Garett, qui s’était mis à pleurer encore plus fort, en nous voyant nous disputer.

- Casse-toi, t’as rien à faire là !
- J’emmène Gary.

Je m’étais approché du petit brun, lui prenant la main, quand John revint à l’assaut, me poussant encore plus violemment.

- Le touche pas, c’est pas ton frère, toi, t’es qu’un bâtard !

Mes yeux s’étaient écarquillés alors que Garett s’accrochait encore plus fort à mon bras, en pleurnichant. Finalement, sous le silence pesant et l’animosité des regards, que John et moi nous échangions, ils s’étaient détaché de moi et avait hurlé sur son grand-frère.

- C’est pas vrai, Lex est not’frère ! Tu mens.
- Alors pourquoi il appelle maman Emma ? C’est pas notre frère petit idiot, il est rien du tout, c’est qu’un bâtard, c’est maman qui me l’a dit.
- Dis-lui que c’est pas vrai Lex, t’es not’frère hein, dis-lui !

J’avais regardé successivement John et Garett, avait finalement repoussé les mains de ce dernier et était parti sans me retourner, ne faisant cas ni du rire de John, ni des sanglots de son petit frère.


William ne m’a jamais dédaigné, presque plus attendri devant moi, que devant les deux petits lords, destinés à hériter de la fortune familiale. Mais d’Emma, sa femme, je n’ai essuyé que rebuffades et froideurs. J’étais le fruit, né de son déshonneur et elle ne pouvait me souffrir, que parce que son mari l’exigeait. Oh, mon père, elle l’aimait, passionnément, profondément, de ces amours guerriers, qui peuvent tout oublier, tout pardonner, même l’infamie de savoir un bâtard, né d’une relation interdite. Mais m’avoir sous son toit, c’était plus qu’elle n’en pouvait supporter. Et puis, je lui ressemblais tellement, à William, alors que ses deux fils n’avaient tiré que d’elle. Point de cheveux d’or à la tignasse de Jo’ et Gary, que de grosses boucles brunes. Point de regard argenté, pour les fils légitimes, mais les yeux sombres de leur mère. C’était peut-être pour ça, que papa me montrait plus d’affection, parce que je lui ressemblais tellement et que par sa tendresse, il voulait certainement réparer un peu de son erreur, celle de m’avoir permis de voir le jour et d’avoir rendu sa femme si aigrie.


Mon fils… :

J’étais rentré tard la veille, mais personne n’avait du le remarquer. Emma se fichait comme d’une guigne de ce que je pouvais bien faire de mes soirées, tant que je ne m’attirais pas trop de problèmes, que je ne venais pas entacher la parfaite image, de son petit bonheur familiale. Et mon père avait été contraint de sortir, pour une soirée « entre hommes », comme sa femme se plaisait à les appeler, m’excluant automatiquement de l’équation. Il y a quelques jours, il m’avait emmené voir un récital, suivi d’un repas dans l’un des meilleurs restaurants du chemin de Traverse. Si mes frères n’y avaient pas été convié, c’était parce que leur univers se résumait au football et aux jeux vidéo. Ca les aurait ennuyés, sans le moindre doute et ils n’avaient d’ailleurs pas cherché à nous accompagner. Mais il fallait une compensation à tout ça, c’était la règle et c’est pour ça que William Black avait été forcé d’assister à un match avec ses deux enfants légitime, alors qu’il détestait ça.

Après avoir refermé la grande fenêtre de ma chambre et dissipé d’un geste de la main, le peu de fumée, qui s’était engouffrée dans la pièce, je rangeai mon paquet de cigarettes dans le petit tiroir de ma table de nuit, récupérant une petite pastille à la menthe. J’allais descendre prendre un petit déjeuner tardif, avant de finalement décider de m’arrêter devant la porte séparant le bureau de mon père du corridor. Après avoir frappé, je n’attendis pas pour entrer. J’étais toujours le bienvenu, quand il s’agissait de lui et d’ailleurs, il m’accueillait déjà avec un sourire.

- Bien dormi ? Tu es rentré tard hier soir.

Je me contentais de hausser les épaules, répondant au sourire de mon père, avant de m’affaler dans l’un des fauteuils, qui faisait face à sa table de travail.

- Ca va, pas tant que ça. Je devais avoir du sommeil à rattraper, c’est pas toujours de tout repos d’être à Poudlard.

J’étais là pour les vacances de Pâques. Je me contraignais à rentrer pour chaque période de congé, quand bien même ça rendait Emma complètement folle et d’ailleurs… Je le faisais surtout pour ça. Sa seule présence avait beau m’angoisser, je cherchais constamment à l’énerver, comme un jeu malsain. Et puis, je voulais voir mon père, c’était mon droit le plus stricte.

- Tu sens la cigarette.

La voix de mon père s’était faite sévère soudainement et instinctivement, je me renfonçais un peu dans mon fauteuil, tout en feignant un air dégagé. Je savais qu’il n’aimait pas ça, comme je savais tout aussi bien, qu’il ne croyait jamais à mes excuses bidon.

- Tout le monde fumait hier soir, s’pour ça.

Il s’était contenté de hocher négativement la tête, avant de tousser doucement et de changer de sujet. Les colères de mon père contre moi ne duraient jamais bien longtemps. Il avait toujours été bien plus concilient avec moi qu’avec mes frères et dans un sens, pourtant, je le regrettais. Je cherchais alors moi aussi, à me faire gronder, punir, sans résultat… Emma n’était pas la seule à chercher l’égalité, entre les trois fils de William, je la voulais aussi, d’une manière peut-être encore plus désespérée.

- J’ai trouvé ça pour toi, hier… Schubert a toujours été mon compositeur préféré.

J’avais souri, de manière complice, prenant dans mes mains le livre qu’il me tendait.

- Je sais.

Il s’agissait d’une biographie très complète, avec une retranscription de certaines notes personnelles de l’artiste. J’avais laissé échapper un « Wouah » étonné, m’arrêtant sur la première page, pour découvrir un petit mot, laissé par mon père

William a écrit:
A mon fils dont je suis tellement fier !


Mon père avait une certaine fortune personnelle, dont il avait été décidé dès ma naissance, par voie juridique, que je n’hériterais jamais, pour que William puisse s’amender auprès de son épouse. Une somme d’argent avait été allouée à l’enfant illégitime en compensation et moi, je m’en fichais. De toute manière, je n’en voulais pas, je voulais être un artiste. On aurait pu croire un homme aussi puissant que William, abasourdi et inquiet devant mes choix, ce ne fut pas le cas. Cours de peinture, de musique, précepteurs privés, cession d’apprentissage dans de prestigieuses écoles moldues, conservatoire, il payait tout, encourageait toutes mes lubies, ne discutait jamais la nouvelle option que je prenais. J’avais décidé de me lancer dans la peinture, sitôt rentré, je retrouvais chevalet et matériel dans ma chambre. Je voulais jouer du piano, « fils, celui de feu ton grand-père n’attendait que toi… ». Aïeul dont je porte le patronyme d’ailleurs, ultime à affront à Emma, qui affubla John et Garett d’un Alexander en deuxième prénom, comble de ridicule, mais que mon père ne sut lui refuser.


Perdu dans les rêves de Lex… :

Il était redevenu un enfant, il le savait, parce que pour regarder Emma dans les yeux, il devait lever la tête. Et puis, ses mains étaient à nouveau toutes petites. Un petit garçon, pas un homme. Il était dans cette fameuse pièce, celle de toutes les horreurs, celle où sa belle-mère avait toujours assouvi son besoin de vengeance sur lui. Coupable d’être né, coupable d’être là, coupable de ne pas être son fils à elle. Elle était là, face à lui, mais contrairement à d’habitude, pas de coups. Elle avait souri et puis, s’était reculée, alors qu’il restait campé sur ses pieds, incapable de bouger. Arrivée à la porte, elle l’avait ouverte, avant de mettre son index sur ses lèvres « shutttt ». Nouveau sourire et finalement, elle avait refermé le battant derrière elle. Ce n’est qu’au moment où il entendit la clé dans la serrure, qu’Alexander put bouger. Se ruant sur la porte, il avait essayé d’ouvrir, faisant jouer la poignée dans le vide. Il était enfermé. Il était seul, tellement seul. Et puis, finalement, un autre son attira son attention, grattement étrange sur le sol. Les yeux écarquillés, il vit les murs se refermer sur lui, doucement, inexorablement. Paniqué, de ses petits poings, il se mit alors à cogner contre la porte, des larmes dégringolant sur ses joues d’enfants. Il appelait « Emma » de plus en plus fort, sans n’avoir aucune réponse. Et puis, quand suffoquant, il sentit la charge étouffante le compresser doucement, c’est un autre mot qu’il hurla « Maman ! ».


Bohème et rêveur, grâce à mon père, je n’avais qu’à me laisser porter. La vie était si facile et ne m’était ardu, que les repas de famille et soirées organisés par ma belle-mère, où j’étais convié, bon gré mal gré et où, quoi que je fasse, je la couvrais toujours de honte, par ma seule présence. Pas de maman, mais un père aimant, quoi que très occupé, le vide en moi, je le ressentais sans me l’expliquer. A Poudlard, tout se passait plutôt bien, mais c’est les cours que je prenais pendant les vacances, qui me passionnaient le plus. J’y ai côtoyé beaucoup de moldus qui me transmirent des vices dont je n’ai finalement jamais pu me débarrasser. Dans cette école, l’année de mes 15 ans, la fibre artistique se pliait souvent au bon vouloir des plaisirs artificiels et des filles faciles. Je sombrais, encore et encore et pourtant, je me sentais si vivant, euphorique, plus rien ne me faisait peur, même pas Emma, ni même cette petite pièce sombre du manoir, où elle m’enfermait, petit, quand mon père était en déplacement, en me faisant promettre de ne rien dire à son retour… Ni de ce placard, ni des coups. Elle avait gagné, je n’en avais jamais murmuré un mot, mais quand le voyage n’était pas si bon, bad trip et alcool triste, dans ces moments là, c’était toujours ma belle-mère, qui m’attendait au tournant, dans des cauchemars que je pensais pourtant oubliés, avec les derniers relents d’enfance perdue.



Perdu dans l’enfance… :

- J’EN AI PAS ENVIE !

D’un geste énervé, j’avais repoussé l’assiette de brocolis, encore pleine, aussi loin possible de moi, sur la table élégamment dressée. John, assis à côté de moi, mangeait lui avec application et en face de nous, Emma tentait tant bien que mal, de faire avaler sa bouillie de carotte et fenouil, à un Garry gazouillant. Ses yeux noirs se tournèrent directement vers moi, laissant retomber la cuillère qu’elle avait en main dans la masse gluante, constituant le repas de notre petit frère, dans un « plurp » étouffé.

- Tu vas avaler ça Lex, tout de suite !
- JE VEUX PAAAAAAAAAAS !

Moi aussi j’avais laissé tomber mon couvert, dans un tintement bien plus sonore, contre mon assiette. William était en voyage d’affaire depuis deux jours et je ne paraissais que plus déplacé encore, avec mes cheveux blonds et mes grands yeux gris, au milieu de cette table, où plus personne ne me ressemblait le moins du monde.

- Je ne le répèterais pas, mange et tais-toi !
- NON ! J’veux pas, j’veux pas, j’veux pas et puis t’es pas maman, t’as pas le droit de me forcer.

Mes bras s’étaient croisés sur ma poitrine, alors qu’une mine boudeuse s’était installée sur mes traits d’enfant.

- Ah je n’ai pas le droit ?

Emma s’était levée, tellement grande face à moi et avait hurlé.

- JUANITA !!!!!!

Comme si elle n’avait attendu que cet ordre de la part de la maîtresse de maison pour apparaitre, l’employée était arrivée avec précipitation et les yeux toujours fixé sur moi, alors que je me tassais sur ma chaise, Emma avait donné ses ordres, d’une voix qui ne tremblait pas une seule seconde.

- Restez avec John et Gary, veillez à ce qu’ils terminent leur repas.

John, à côté, n’en menait pas vraiment plus large que moi et avait arrêté de manger ses brocolis, le regard rivé sur sa maman, alors que Gary, regardant de tous les côtés, se demandait visiblement s’il devait se mettre à pleurer, ou pas. D’un pas rapide, elle s’était dirigée vers mois, m’avait empoigné solidement le bras et m’avait tiré sans ménagement à travers la salle à manger, enfonçant ses longs ongles dans ma peau au passage. Elle n’avait pas dit un mot un grimpant les escaliers, alors que je courrais pour me maintenir à sa hauteur et qu’elle ne me tire pas, comme un vulgaire sac de pommes de terre. Je savais où elle m’emmenait et si je parvenais encore à ne pas pleurer, j’avais bien du mal à empêcher mes mains de trembler.

Elle me jeta dans la petite pièce, qui servait de débarras à l’ensemble de la famille, avant de faire claquer la porte derrière elle. La regardant, de par terre, bien trop apeuré pour avoir l’idée de me relever, je m’étais contenté de secouer la tête… J’aurais du les manger, ces fichus légumes !

- Oh non je ne suis pas ta maman et j’en suis bien aise figure-toi ! Cette salope…

Fouillant dans un tiroir, elle en ressorti une longue tige en bois, fine et souple, s’approchant de moi, les yeux fous…

- Et toi, tu vas me demander pardon de me tenir tête, c’est une promesse, petit bâtard !



Elle ne m’a plus touché à partir du jour où j’ai montré mes premiers signes de magie, comme si soudainement, je n’étais plus un petit garçon mais un danger potentiel, une sorte de petite monstre, qu’elle devait garder éloigné de ses enfants, tous deux sans pouvoir magique. De ce jour, elle s’était méfiée de moi comme de la peste, comme si du haut de mes 8 ans, j’avais pu me défendre, à l’aide de pouvoirs aléatoires et impossible à contrôler.


T’es à mon frère, vraiment ? …

Début des vacances, je n’étais rentré de Poudlard que depuis deux semaines et je m’ennuyais déjà ferme, profitant de toutes les occasions pour faire le mur et m’échapper un peu de cette maison de dingues ! Mon père n’aurait congé qu’en août et il me tardait déjà d’y être. Ne plus avoir besoin de supporter la présence d’Emma, rôdant autour de moi comme un vautour, des moments privilégiés avec celui que je considérais comme étant ma seule famille. Aujourd’hui cependant, une jolie surprise en jupette de tennis blanche m’attendait dans la grande cuisine familiale. Je lui jetais un regard intrigué, avant d’ouvrir le frigo et d’en ressortir une bouteille d’eau.

- Salut…

Je m’étais appuyé contre le bloc, lui jetant un regard du genre « t’es qui et que fais-tu dans ma cuisine ? » Sans pour autant me montrer agressif le moins du monde.

- Salut…

Elle m’avait elle aussi détaillé de la tête au pied, fronçant de moins en moins ses jolis sourcils et attirant un sourire à mes lèvres.

- Je… Melissa ! Je suis une amie de John !
- L’amie ou la petite-amie de John ?

Elle avait hoché la tête en souriant.

- La petite-amie de John.

Je le savais déjà, Emma nous en avait fait tout un foin. Melissa Dawkins, très belle, brillante et d’une famille fortunée des environs, elle avait rencontré mon idiot de frangin au club de tennis et ils ne se quittaient plus depuis déjà… Bah, trois longs mois !

- Et moi je suis Lex, le vilain grand-frère en pension le reste de l’année.

Je lui avais adressé un clin d’œil amusé, alors que John débarquait comme un cheveu sur la soupe, me lançant son habituel regard noir. Sa copine, j’avais fini par me la taper, une, deux, trois, quatre fois ? Je ne comptais plus. Dans ma chambre et même une fois, dans la sienne. Dans le parc aussi, alors qu’il la cherchait partout. Finalement, on s’était fait prendre alors qu’on s’embrassait dans cette même cuisine, où nous nous étions rencontrés.

Aucun remord, c’était comme si mon petit demi frère n’avait eut que ce qu’il méritait… Je m’étais nettement mois amusé, par contre, quand mon père avait été mis au courant. Melissa était devenue une indésirable et l’éloignement avait rompu pour moi, tant mieux, je n’avais jamais tenu plus à elle, qu’au plaisir de rendre John Alexander Black complètement fou de rage.


Il m’a fallu redescendre de ce nuage de fumée, quand mon père tomba malade. Une tumeur au cerveau, stade avancé, rien à faire, pas même à coup de billets ou de baguette magique… Aucun espoir et une longue descente aux enfers. Fini les fêtes, terminé la peinture, la dernière fois que j’ai laissé mes doigts courir sur les touches de ce vieux piano à queue, dans le grand salon, c’était la veille de sa mort. Pas d’hôpital, ni moldu, ni Sainte-Mangouste, pas de déchéance programmée, il avait refusé tout subterfuge médicamenteux, fort devant la mort, comme il l’avait été face à la vie. Il m’avait prié d’interpréter, la sérénade de Schubert, sa pièce préférée, encore et encore, perdu dans ce grand lit… et plus je jouais, plus mes larmes coulaient. Mon adieu à mon père, le dernier… Ce sont ses fils, les légitimes, qui ont accompagné son dernier souffle.


Tu comprends rien !

Je ne voulais pas le croire, pas l’accepter ! Mon père ne pouvait pas être condamné et ce médicomage à deux noises ne pouvait que se tromper ! J’avais quitté le bureau de ce charlatan en claquant la porte, bien décidé à ne pas écouter un mot de plus, abandonnant ma belle-mère, qui pleurait sur l’épaule de John et Gary, la main sur son épaule. J’avais l’impression terrible qu’ils n’avaient pas le droit d’être là, alors qu’ils pensaient probablement la même chose de moi. Mon père, Mon père bon sang ! Lui aussi j’allais le perdre… Tout en avalant les escaliers à toute vitesse, j’avais refoulé des larmes de rage, serrant les poings, avant de pousser la porte de la terrasse, qui se trouvait sur le toit. Je ne l’avais pas vue, cette fille qui se tenait là, solitaire, dans un coin et de toute manière, à peine arrivé, mon attention fut focalisée, sur la personne qui m’avait poursuivie jusque là, sans que je ne m’en rende compte.

- Il faut que l’on soit fort Lex…

Mâchoire contractée, je m’étais tourné vers Gary, stoïque, qui semblait encaisser la nouvelle mieux que n’importe qui, alors qu’il avait pourtant toujours semblé si fragile. Malingre, petit, de trois ans mon cadet, il était le plus sensible, des trois fils de William Black.

- Tu sais pas de quoi tu parles, comment tu peux accepter un diagnostique pareil !
- Papa l’a fait lui et ce médicomage est tout ce qu’il y a de plus compétant !
- Qu’est-ce que t’en sais, t’es qu’un foutu moldu !

J’avais crié, hors de moi. En réalité, je n’en savais pas plus que mon demi-frère sur la question, mais je ne pouvais pas imaginer une seule seconde, ma vie sans mon père ! Insupportable, j’avais l’impression qu’on était en train de me ronger le cœur à petit feu. Gary s’était contenté de soupirer, s’approchant pour poser sa main sur mon épaule, avec au fond du regard, une sorte de pitié, qui me donnait la nausée. Je m’étais détourné, avançant vers la rambarde, pour mettre un peu de distance entre lui et moi. Farfouillant dans mes poches, j’avais sorti de ma poche une cigarette, avant de la coincer entre mes lèvres, de l’allumer et de tirer dessus aussi fort que je pouvais. J’attendais une sorte de soulagement au moment de rejeter la fumée, mais rien, le vide total.

- Tu devrais arrêter, c’est mauvais pour toi et papa n’aime pas ça.
- C’est pas ça qui le tuera mais une putain de maladie moldue, si j’en crois ce fichu incompétent.
- Il faut qu’on se serre les coudes Lex…

J’avais laissé échapper une sorte de rire rauque, disant bien ce que je pouvais penser de cette proposition ridicule.

- On est frères !
- Demi-frères.
- Ok, si tu veux… Lex, même quand papa sera plus là, on sera toujours une famille !
- On a jamais été une famille Garett Alexander Black, mets-toi bien ça dans la tête.

J’avais appuyé sur chacun de ses prénoms, n’utilisant pas le diminutif affectueux de Garry, que tout le monde employait depuis sa plus tendre enfance, mettant particulièrement l’accent également, sur le prénom que chaque fils Black partageait, à cause d’une lubie ridicule de sa mère. J’avais à nouveau tiré sur ma cigarette, ne détournant même pas la tête, pour lui éviter d’avoir à respirer ma fumée. Mon demi-frère ne se démonta pas pour autant, toujours debout, fièrement, devant moi.

- C’est ce que papa a toujours voulu, c’est ce qu’il voudrait !
- Et moi j’aimerais qu’il vive, putain de monde injuste, on n’y peux rien, hein ?

Jetant mon mégot par terre sans prendre la peine de l’écraser, j’avais finalement contourné mon demi-frère, pour m’enfuir encore une fois.


L’enfer est tombé sur moi à ce moment là. Sitôt mon père fut-il enterré, qu’Emma m’expliquait que je ne pouvais pas rester. Sans William, le monde de la magie lui faisait peur. Pendant la guerre, il avait été là pour la protéger, maintenant… Maintenant elle ne voulait plus rien avoir à faire avec moi et cet univers qui la dépassait ! Et puis hors de question que je fasse de l’ombre à John ou à Garett, je devais disparaître.


L’indésirable…

J’étais indésirable… Elle me l’avait dit, pleine de tact, une dizaine de jours après la mort de mon père et devant mon indifférence, toute endeuillée de tristesse, elle s’était approchée de moi, avait posé ses longs doigts fins sur ma joue…

« J’aurais tant voulu pouvoir t’aimer… »

Elle aussi pleurait, son amour perdu, cet homme qu’elle aimait d’une passion absolue, qui pardonnait tout ? Peut-être pas, finalement.

« Tu lui ressembles tellement Alexander… »

Je n’avais pas bougé, pas esquissé le moindre mouvement pour la faire taire.

« William… »

J’avais relevé le visage, quand elle avait prononcé le nom de mon père, plongeant dans ses yeux noisette, brouillés de larmes. Je n’ai pas bougé, quand elle a posé ses lèvres sur les miennes, froides, un baiser à l’aune d’une mort. Quand elle m’a finalement délivré de son souffle glacé, qu’elle est tombée à genoux sur le sol, sanglotant comme une enfant, je suis parti, sans me retourner.


BEHIND THE SCREEN
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MessageSujet: Re: M - Alexander "Lex" Black [Terminé] M - Alexander "Lex" Black [Terminé] I_icon_minitimeLun 7 Oct - 11:12

Re bienvenue sur le forum !!! M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 3499019139
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MessageSujet: Re: M - Alexander "Lex" Black [Terminé] M - Alexander "Lex" Black [Terminé] I_icon_minitimeLun 7 Oct - 11:18

M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 1731004386 M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 3013158227 
Moi ? Fan de ce petit mignon ? Point du tout M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 3415185983
Re-bienvenue à toi !!! M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 3499019139

(je ne vais malheureusement pas pouvoir m'occuper de ta fiche dès maintenant, je suis au boulot et t'as littéralement écrit un roman x) Mais quelqu'un passera sans tarder, je n'en doute pas M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 1594718257)
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Peste soit de la Luxure !
MessageSujet: Re: M - Alexander "Lex" Black [Terminé] M - Alexander "Lex" Black [Terminé] I_icon_minitimeLun 7 Oct - 12:43

M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 595090732 Yeahhhhhhhhh ! M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 595090732

Bon je suis ravie de découvrir cette fiche absolument sublime comme je m'y attendais M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 3499019139

Je vais te valider de ce pas mais j'avoue ne pas trop savoir dans quelle maison te mettre.
Du coup je te laisse choisir ?

Et moi aussi je t'aime M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 1763383717
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MessageSujet: Re: M - Alexander "Lex" Black [Terminé] M - Alexander "Lex" Black [Terminé] I_icon_minitimeLun 7 Oct - 12:50

M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 595090732 JE TE VALIDE M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 595090732

Je ne t'apprendrais rien en te disant que te lire fut un véritable délice !
J'aime ta plume, j'adore ce personnage et il me tarde de le voir entrer en action !

Comme je te l'ai dit plus haut je trouve, chose exceptionnelle, qu'il pourrait aller dans presque toutes les maisons !

En attendant je te mets chez les Serpentards et si tu veux changer dis le moi M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 3499019139
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MessageSujet: Re: M - Alexander "Lex" Black [Terminé] M - Alexander "Lex" Black [Terminé] I_icon_minitimeLun 7 Oct - 13:00

Han Lex M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 3499019139 M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 2983095545 
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MessageSujet: Re: M - Alexander "Lex" Black [Terminé] M - Alexander "Lex" Black [Terminé] I_icon_minitimeLun 7 Oct - 13:36

Merciiii M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 2727266699

Serpentard ça me convient parfaitement, aucun soucis ♥️
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MessageSujet: Re: M - Alexander "Lex" Black [Terminé] M - Alexander "Lex" Black [Terminé] I_icon_minitimeLun 7 Oct - 14:33

C est sincère : j'envie ta plume xD
Et je te nem M - Alexander "Lex" Black [Terminé] 1594718257
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MessageSujet: Re: M - Alexander "Lex" Black [Terminé] M - Alexander "Lex" Black [Terminé] I_icon_minitime

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