Nuit. Jour. Deux facettes, une immergée et l'autre en surface. N'a-t-on dit des Vélanes qu'elles ne sont qu'une image, une magnificence qu'on se plait à regarder encore et encore. Leur descendance, bien que considéré comme humaine est identique à leur beauté. Pour Aphrodite, elle se savait né sous une bonne étoile. De la chevelure blonde de sa mère, aucune trace, pas la plus petite touche. C'est le jais qui a remplacé le blé, rendant bien plus fantastique l'acier de son regard. Vous la voyez passer que vous vous souvenez de ses deux billes d'azur qui vous ont transpercées comme l'aurait faite la flèche de Cupidon. Comme son homologue déesse, la belle est accompagné de ses armes qui, alors qu'elles paraitraient tellement hilarante pour certain, sont reconnu par d'autre comme les plus cruelles et les plus dangereuses. Et de dangereuse, elle en a pris tous les aspects. Les plus belles des roses cachent les plus mortelles épines. Sous cette apparence enjôleuse et si parfaite, cette âme sombre qu'est la sienne dessine les premières esquisses. Son regard, porte de l'âme, montre pourtant une destiné claire comme de l'eau de roche et douce comme la plume d'un ange. Mais il faut se méfier de l'eau qui semble dormir. Car sous sa si suave apparence, c'est le venin du plus mortel des serpents qui viendra vous frapper dans votre sommeil pour vous laisser complétement vidé. Si telles créatures existaient, Aphrodite serait l'incarnation de ses succubes qui se régalent de l’appétit sexuel de leur proie et sont eux-mêmes insatiables. Fausse fleur douce, véritable vipère, la brune est prête à tout pour avoir ce qu'elle veut et peu importe le nombre de cadavre qui s'enchainent sous ses pas. Elle n'en porte pas le poids. Parfaite définition d'une Vélane avec sa peau blanche, sa haute stature et son corps sculptural, elle le sait à la perfection et en joue comme un virtuose de son instrument. Sa beauté est sa force. Ne pas l’avouer serait ce mentir et mensonge ne franchirait ses lèvres pulpeuses quand elle se jure ses vérités. Bien sûr, il va de soi qu’elle tient à son visage et son corps bien plus qu’à n’importe quoi et surtout n’importe qui. Seule, de son cœur de pierre, aussi dur que la glace de ses yeux, aucune attache ne viendra jamais s’offrir la puissance de sa liberté. Si elle offre son corps, c’est pour mieux garder son cœur. Mais la sélection se fait rude pour obtenir la plus petite place dans son lit. Histoire sans lendemain pour une femme sûr d’elle. Une femme forte et pourtant si faible. Jamais telles paroles ne franchiraient sa bouche, ne s’échapperaient de ses lèvres dont elle contrôle le timbre et la tessiture. Elle veut le contrôle sur ce qu’elle est et si elle le perd, elle fera tout pour le retrouver. Car elle est le seul maitre à bords.
Beaucoup se perdent dans la luxure, Moi j’ai choisi de m’y épanouir
La lune était pleine dans le ciel. Elle illuminait de ses reflets d'argent l'eau limpide d'un lac sur lequel dansait deux amants. Elle était le témoin de leur amour, cet amour interdit qui avait entrainé l'homme dans le mensonge. Jalouse de la beauté de cette femme, la lune ressassait sa vengeance. Pourquoi l'astre n'avait rien à dire et savait que le destin seul suffirait à se jouer de ses jeunes gens. Qu'ils profitent de l'amour qu'ils pouvaient s'offrir. Cela ne durerait pas. Un sang pur et un Vélane, un homme stupide tombé entre les griffes d'une Harpie. N'y avait-il pire malédiction que l'amour que ses créatures faisaient naitre ? Il n'avait pas eu besoin de mentir. Elle l'avait attiré à elle, prit dans ses filets dont il ne pourrait jamais sortir. Quel serait l'idiot qui oserait dire que les Vélanes ne sont pas de dangereuses créatures ? Les lèvres de la blonde s'entrouvrirent, un gémissement s'en échappa, montant jusqu'aux oreilles agacées de la Lune. Qu'ils rient et s'amusent tant qu'ils le pouvaient encore. Se penchant plus particulièrement sur le couple qu'ils formaient, l'astre se sentit laissé par celui qui avait été son adorateur et celle qui se disait prêtresse. Un bien beau mensonge. Elle concoctait de l'ombre la pire des vengeance pour ses deux mortels qui avaient osé la trahir pour s'offrir les plaisirs de la chaire. La luxure qu'ils étalaient ne lui plaisait pas. Mais tout vient à point pour qui sait attendre. La lune ne disait rien, astre muet dans l'ombre du soleil mais elle savait que bientôt, oui bientôt, les larmes qui rouleraient sur leurs visages viendraient se perdre dans cette eau limpide qu'ils osaient souiller.
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"Comment as tu osé ! Comment as-tu pu saillir notre sang avec cette femme de malheur ! Ne vois tu rien mon fils ! Ne vois tu pas le sort qu'elle t'a lancé ! " La gifle partie avant même que Louis ait pu bouger le moindre de ses membres. Il défiait pourtant son père, encore. La tête haute, il plantait ses yeux d'émeraudes dans ceux de son géniteur. "Je te bannis Louis ! Tu n'es pas digne de porter notre nom ! Indigne de notre héritage !" Le brun ne dit rien, n'avalant même pas sa salive devant la père de celui qui l'avait élevé, qui lui avait offert son nom. Le français n'avait rien a ajouté. Il croisa le regard meurtri de sa mère et à cet unique instant, son coeur se sera. Cet homme qui ne l'avait jamais aimé, il voulait lui planter le plus petit couteau pour le voir se vider lentement de son sang, prendre le plus fin des scalpels et graver dans sa peau les coups qui avaient fait de lui un homme. "Quoi que tu dises tu ne changeras rien père ! Je n'épouserai pas cette femme que je ne connais pas. Elle a mon cœur et mon enfant grandit dans son sein ! " Il se tourna vers sa mère et déposa un tendre et ultime baiser sur sa joue avant d'ajouter : "Soit je pars. Je ne reviendrais pas, laisse donc à Henri tous les fruits de la gloire, il rêve de cet héritage depuis son enfant. Maintenant son ainé ne lui fera plus d'ombre ! Adieu." L'héritier tourna les talons sur ses parents mais aussi sur sa vie. De Chateauclair. Qu'il avait pu haïr ce nom auquel il refusait maintenant son identité. C'était un point final à un mensonge.
Et la lune regardait ce spectacle avec amusement.
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Le couple vivait heureux malgré le brusque changement que leur vie venait de subir. Ils se marièrent, en compagnie de la famille de la Vélane. Elle était resplendissante, il était magnifique. La robe cachait à la perfection les formes déjà naissante du ventre de la blonde mais rien ne pouvait faire tache à leur bonheur. La lune savait pourtant que son heure arrivait. Le destin se joue de nous, n'offrant qu'une petite part de bonheur avant de finalement faire s'inverser la balance. Plus vous serez monter haut plus la chute sera douloureuse et avec délectation, l'astre voyait cet instant arriver, suivant le ventre qui s’arrondissait de la Vélane.
Elle avait ses prunelles d'argent fixées sur l’hôpital lorsque vient au monde une petite fille dont le cri déchirant ne pouvait détruire le sourire que sa venue au monde avait armé les lèvres de ses parents. De ses grands yeux bleus qui ne changeraient que très peu de couleur, la petite fille détaillait ce monde qui s'offrait à elle et déjà sa mère lui susurrait à l'oreille qu'il était sien, et uniquement sien. La blonde posa une main sur le duvet brun qui chatouilla son nez et regarda son époux. Les mêmes yeux qu'elle mais la chevelure des de Chateauclair. "Aphrodite. Je veux qu'elle s’appelle Aphrodite. Qu'elle devienne la déesse de l'amour qu'est chaque Vélane." Louis ne trouva rien à redire, laissant sa femme décider de sa vie comme de celle de sa fille. Mais là haut dans le ciel, la lune bouillait. Ils auraient du la nommé Diane, ou encore Sélène. Elle n'avait rien à voir avec cette vulgaire divinité de l'amour. Cette enfant était sienne, et elle avait bien prévu de faire de la vie de ses parents un enfer pour récupérer la petite fille.
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Entouré des siens, Aphrodite devient rapidement une petite fille exigeante, dont le moindre caprice était exaucé et qui n'entendait jamais les durs consonances du "non". Elle grandit dans l'amour un rien trop prononcé de son père et de sa mère. Elle était la prunelle de leur yeux, leur petit rayon de soleil quotidien. De sa mère, elle apprit la force qui fait les femmes, le puissante de sa beauté. De son père, elle reçu une éducation de petite noble, apprit que les autres lui étaient inférieurs car, bien qu'elle n'eut pas le sang aussi pur qu'il aurait du être, elle avait ce pouvoir qui pouvait mettre le monde à ses pieds. L'intelligence de la petite lui était d'une grande utilité pour parvenir à ses fins. Âgé d'à peine 6 ans, elle manipulait déjà ses parents à la perfection et tyrannisait le jardinier et la bonne. Il fallait jouer avec elle, faire le cheval pour les caprices de mademoiselle.
En grandissant, le demoiselle en voulait encore plus. Plus que ce dont ses parents étaient capables de lui offrir. Alors, dans le plus grand secret, elle fit ses bagages et s'enfuit. Car elle avait bien vu en fouillant dans les affaires de son père. Elle avait bien vu qu'une particule était attaché à son véritable nom. Elle avait bien vu qu'elle venait d'une famille dont la richesse n'était plus à faire. Avide de pouvoir comme d'argent, Aphrodite s'enfuit et se pointa un beau matin devant la porte de ses grands parents, tout sourire sur le palier. A sa grande surprise, elle fut accueillit comme une princesse. Elle apprit bien plus tard que ce n'était que vengeance et qu'elle n'était qu'un pion mais pour l'heure, elle était inconsciente de la machination de sa famille. Elle ne voulait jamais retourner chez ses parents, malgré les larmes, les promesses. Ici, elle était heureuse. Elle vivait dans un manoir, elle avait encore plus que ce qu'elle rêvait et elle avait à peine le temps de formuler ses caprices qu'ils étaient réalité. LA brune voulait un poney, elle eu un splendide pur sang et les cours qui vont avec. Elle voulu découvrir le monde, ils prirent un an pour lui en faire faire le tour. Aphrodite devenait de plus en plus jolie et de plus en plus imbue de sa personne et en digne sorcière française, elle ne mit pas longtemps à rejoindre les rangs de Beaux batons.
La vraie vie commençait enfin
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A l'école, bien qu'elle ne connaisse personne, Aphrodite se fit vite une réputation de fille d'une perfection sans faille. Connue et adulée, le moindre de ses mouvements étaient suivie et imité. Elle aimait à ce savoir entourer des meilleurs et son cercle d'ami devient bientôt le cercle le plus prometteur de l’académie. Tous ceux qui avaient le bonheur d'être nommé les amis d'Aphrodite étaient ceux qui réussirait. Sans un mot ni un sourire, la brune s'était faite sa place, charmant professeurs et élèves de son esprit vif et de sa langue de vipère aussi affuté qu'une dague. La demi-Vélane était de ses femmes qu'on respecte sans savoir pourquoi. Ses femmes à la puissance innée et au charisme certain. Usant de son pouvoir quand il pouvait lui être utile, elle réussi tout ce qu'elle entreprit. Un peu de difficulté dans sa vie aurait du être une belle claque pour lui apprendre que tout n'est pas rose mais elle avait comblé la lune en fuyant ses parents et en les laissant, étranglés par leur propres larmes. Aphrodite était une de Chateauclair et elle ne renierait jamais sa particule. Car ce qui faisait sa gloire, outre sa beauté et son intelligence, c'était cette noble famille dont elle provenait.
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"Et qu'est ce que vous voudrez faire mademoiselle De Chateauclair. Je vous voue toute désignée pour la plus flamboyante des carrières. Saviez vous que vous feriez une journaliste d’exception." La moue sur les lèvres de l'adolescente voulait tout dire. Elle n'était pas convaincu. Croisant ses longues jambes, elle mordilla sa lèvre inférieure. Elle avait bien mieux à faire que passer deux longues heures à parler de son orientation avec ce prof qui lui avait tapé dans l'oeil depuis si longtemps. "Je me voyais bien dans l'enseignement. La métamorphose. Le blond ouvrit des prunelles effarées. Il avait surement mal entendu. Mais non, elle lui répéta une nouvelle fois, comme on le fait d'un enfant un peu stupide. Puis elle fit cette moue qui en avait fait plonger plus d'un. Il ne dérogea pas à la règle et cette séance ennuyeuse au possible prit une tournure bien plus joyeuse pour les deux parties. Comme toujours, la brune avait ce qu'elle voulait quand elle le désirait. Qu'ils soient élèves ou bien professeur, le charme de la française était une légende que personne ne pouvait contredire.
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De la révolte, de la guerre, elle ne se préoccupa pas réellement. Ce que faisait les noirs n'étaient aucunement son problème. Elle les trouvait juste stupide d'étaler ainsi leur idées. Le secret n'était-il pas le meilleur moyen de faire valoir ce que l'on désirait ? Si les mangemorts avaient été un peu moins stupide, ils n'auraient pas perdu si vite. En vérité, Aphrodite méprisse quiconque n'est pas elle. Mauvaise habitude qu'elle allait devoir surement faire passer pensa-t-elle en déposant ses valises dans le bureau qui lui avait été offert. Une nouvelle année commençait. Mais cette fois, elle était de l'autre côté du bureau. Ainsi, rien ne l'avait détourner de ce dont elle rêvait de faire. Mais même ses grands parents l'appuyait dans sa décision. Car une place à Poudlard, c'est des étudiants malléables qui passent entre vos griffes avides. Des petits cœurs tendre qui n'auront plus mot dire. Vous avez dit vices ? Jusqu'au bout des ongles manucurés.
PRENOM OU SURNOM ~ Léa ou LylouÂGE ~ 18 ansAVEZ VOUS SIGNE LE REGLEMENT ? ~ OuiCOMMENT AS TU CONNU LE FORUM ? ~ Oula, je sais plus syndrome du poisson rouge !! COMMENT LE TROUVES TU ? ~ écrire ici UNE DECLARATION A FAIRE ? ~ je t'aime !!!! (c'était un message de )
NOM ~ De ChateauclairPRÉNOM(S) ~ Aphrodite Victoire MaryÂGE ~ 26 ansSTATUT ~ CélibatairePROFESSION ~ Professeur de métamorphose de PoudlardAVATAR ~ Megan Fox
Themis a tellement hâte de rencontrer sa future prof chouchoute Bon courage pour ta nouvelle fiche mais, amusant, je ne m'inquiète pas une seule seconde !
(ouais cela était un message subliminal pour ton premier toi ^^)
Que voilà une jeune femme ravissante dont la beauté ne semble avoir d'égale que la vanité... Méfiez-vous jolie damoiselle car à force de mirer votre propre reflet vous pourriez finir par, tout comme Narcisse, vous y noyer ! Et n'oubliez pas que votre matière est la métamorphose et non l'éducation sexuelle de nos chères têtes blondes !
Comme pour ta première fiche j'ai pris un grand plaisir à te lire et j'en prends donc tout autant à te valider. Puisses-tu prendre autant de plaisir avec Aphrodite qu'avec Alex !
Merci à toi !! T'inquiète, je me noyerai avec délectation dans mon reflet et je prends le kamasutra comme livre de cour mais faut pas le dire :D Non ils vont morfler avec moi mouahhhh
(Je t'aime mon beugle et je les laisserai pas te démonter durant l'enterrement !!! )
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Localisation : Poudlard la plupart du temps, Merwyn le reste