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Le métissage de ses origines a fait de lui un plutôt savant mélange comme il aime à être appelé. Il a pris le côté doux de sa mère, sa sensibilité aussi, même si pour autant ce n’est pas une gonzesse non plus.  Elle l’a éduqué dans l’amour de l’art, du savoir aussi, elle qui était chercheuse dans son pays natale, lui a transmis l’envie de savoir toujours plus, de pousser jusqu’à découvrir ce qui se cache derrière les choses visible et même invisible. Il a hérité d’elle aussi son côté secret et discret, de ne jamais dire un mot plus haut de que l’autre même si la situation l’exige, bon parfois il a du mal comme tout le monde à garder son sang froid, mais il fait de son mieux pour toujours être respectueux. Sinon d’elle il a aussi pris son côté râleur et mauvais perdant, il n’aime pas avoir tord et le fait savoir en cas de besoin. Il le sait que ce petit je sais tout a tendance à agacer les autres, mais tant pis il est comme ça et n’est pas prêt de changer pour personne.

Sinon de son père il a héritait tout le reste, bon c’est facile de dire ça j’avoue. Il sait être beau parleur, même si la drague pour la drague n’est pas son style. L’amour il la apprit dans les nombreux livres qu’il a dévorés avec passion, mais c’est son père qui vraiment lui en a fait découvrir le sens. Il a aussi des mauvais côtés, il ne faut pas croire que monsieur soit parfait. Maxime c’est être bagarreur, même si la violence sous toutes ses formes ne l’attire pas. Il n’aime pas ce côté cruel que peuvent avoir certaines personnes et vous le verrez plus facilement défendre que s’en prendre à un autre. Sinon c’est quelqu’un de passionné et d’entier, quand il vous donne sa parole il ne reviendra jamais dessus sauf si vous le trahissez ce qu’il ne supporte pas. Il n’aime pas le mensonge et encore moi les hypocrites, pour lui l’amitié c’est comme l’amour ça se donne pour ne jamais se reprendre.

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-Il est l’heure mon fils.

Le père regardait alors l’enfant qui mangeait son petit déjeuner avec une fierté toute particulière. C’était l’heure enfin, la lettre était arrivé il y a peu, son enfant était finalement un sorcier, un sang mêlé. Une autre particularité dont il fallait qu’il soit fière lui aussi.

-Fini vite nous allons au chemin de traverse.

Maxime leva alors les yeux vers son père tout en rigolant pour cette faute de prononciation.

-Le chemin de traverse sa n’existe pas papa. Le chemin de travers oui.

-Si le chemin de traverse existe bel et bien mon fils et tu vas avoir l’honneur de le découvrir très vite. Non irons acheter là-bas tout ce dont tu as besoin, tes livres, ton hibou ainsi que ta baguette.

-Et le chaudron pour faire les potions aussi, j’en veux un gros pour pouvoir en fabriqué plein.

L’homme sortit alors de la cuisine afin d’aller chercher un paquet spécialement pour lui. Il n’était pas peu fière de son contenu, cela faisait d’ailleurs des années qu’il se trouvait dans le placard. C’est sa femme et lui qui avait dessiné ce petit cadeau pour cette occasion si spéciale. L’homme posa alors le paquet juste devant son fils et les yeux de l’enfant se mirent à briller, d’un geste de la main discret l’homme essuyant la larme qui roulait doucement sur sa joue.

-C’est un cadeau exceptionnel pour toi de ma part et de celle de ta maman.

Le petit garçon leva alors les yeux vers son père pas très sûr de comprendre ce qu’il venait de dire, comment sa mère pouvait lui avoir fait ce cadeau alors qu’elle était morte une année plutôt. À se souvenir encore trop présent, l’enfant ne put retenir ses larmes. Un accident l’avait emporté, elle travaillait tard ce soir-là et un incident se produise dans son laboratoire, une fuite de produit chimique, voilà ce qui a rendu le feu possible. Les pompiers sont arrivés trop tard le feu avait déjà dévoré l’intégralité du lieu emportant au loin la mère de maxime.

-Ouvre le.

Le père sortit alors l’enfant de ses rêveries macabres. Il était grand temps pour lui qu’il passe à autre chose. Maxime obéit alors à son père et comme un enfant l’aurait fait le jour de noël il se jeta sur ce cadeau mystérieux. Aussitôt le sourire de l’enfant s’élargit devant le magnifique chaudron qui était maintenant devant lui ; il n’était pas immense certes, mais il était parfait, même ses initiales avaient été graver dessus.

-Merci.

Maxime se jeta alors dans les bras de son père, jamais il n’aurait espéré avoir un cadeau comme celui-là même dans ses rêves les plus fous.

-Maintenant il est temps de partir mon fils, tu vas bientôt entré à Poudlard.

L’enfant avait beaucoup lu, sur Poudlard, sur la magie en général, sa mère y avait tenu même si elle n’était pas sûre que son fils devienne un sorcier un jour. Après tout étant moldu il y avait une chance que son fils n’hérite pas des pouvoirs de son père. Pourtant elle lui avait fait apprendre l’histoire, la façon dont ce monde fonctionné et surtout les côtés obscurs de celui-ci. Elle avait par-dessus tout voulu en faisant ça que jamais son fils ne devienne celui qui avait failli lui arracher son mari. Elle avait donc parler sans le moindre tabou avec son fils, lui apprenant en même temps à faire la différence entre ce bien et ce mal si souvent mélanger.

-Je serrais un Serdaigle, je le sais tu verras papa bientôt je serais bleu et bronze.

Une promesse qu’il avait fait a sa mère et qu’il comptait bien tenir par-dessus tout.