QESTIONNAIRE Pour chaque question répondez en quelques phrases, merci !
Que pense votre personnage des Sinners ? Phoebe n'est pas vraiment à son aise et ses doigts se nouent pour mieux se tordre tandis que son regard si clair se fait plus lointain, plus fuyant surtout. Puis elle soupire et confesse ce qu'elle devrait ignorer. Ca aussi elle le sait. Les Sinners, son grand-père le lui a dit le premier, ce sont ces personnes qui abritent en eux ces entités démoniaques qui représentent chacun des sept péchés capitaux. Ces vilaines choses dont parle la Bible... Bref, ces choses auxquelles les gens qui croient en Dieu ne devraient jamais succomber. Phoebe sait qu'elle devrait les détester et plus encore prier pour mieux aider ceux qui les combattent à vaincre... Mais, franchement, l'enfant n'est plus vraiment sûre de croire en Dieu. Et puis s'il fallait tuer toutes les personnes qui commettent des péchés... Son père il mériterait quoi, lui ? Matt, lui, il disait que personne n'était vraiment mauvais et que tout le monde méritait une chance. Bon, d'accord, il parlait de son père mais ça vaut aussi pour ces démons, non ?
Que pense votre personnage des Nephilims ? Alors, eux, elle ne les aime pas du tout et semble intarissable sur le sujet ! Les anges, c'est pire que les démons dit-elle en s'agitant sur son canapé et en triturant au point de le torturer son pauvre ours en peluche. Parce que, les anges dans la Bible, ils sont supposés être les gentils, ceux qui veillent sur le monde, exact ? Bien sur que c'est vrai ! Elle a suffisamment entendu son pasteur de grand-père le lui répéter à chaque office et repas ! Mais, dans la réalité, les anges.... bah c'est pas ça du tout hein ! D'abord ils font pas leur boulot, ou alors super mal ! Parce que pour des gens sensés veiller sur le monde ils n'ont pas été super doués pour protéger son père et l'empêcher d'aller en prison ! Et puis sa mère, elle... Ces anges sont des incapables et en plus ce sont des usurpateurs ! Parce que Phoebe l'assure et son regard se fait plus noir : les Nephilims ils sont parfois pires que son père et sa mère réunis ! Des menteurs, des tricheurs, et même des tueurs ! Alors, non, c'est pas demain la veille qu'elle les aimera ceux-là !
Que pense votre personnage des Moldus ? Le regard de l'enfant se fait plus sombre encore alors qu'elle se redresse et semble hésiter entre piquer une énorme crise de nerfs ou tenter de nous expliquer sa façon de penser. Finalement elle optera pour le « meilleur » des compromis à ses yeux : elle parlera tout en lançant pour mieux les exploser contre les murs le moindre objet passant à portée de ses mains. Primo sa mère et toute la famille de celle-ci sont de ces êtres nés sans magie en eux. Secundo son père, bien que sa famille soit en partie sorcière, ne peut pas non plus user d'une baguette. Tertio elle déteste ce mot qu'elle trouve impoli, méchant et terriblement condescendant ! Ces gens-là elle a grandi au milieu d'eux et presque tous les gens qu'elle aime en font partie aussi. Sauf Gaïa mais, elle c'est différent. Une sorcière qui veut pas l'être c'est presque une Moldue non ? Bref, elle aime ces gens point barre !
Que pense votre personnage des Mages Noirs ? Eux ce sont des sorciers et, d'après ce qu'elle en sait, ce sont les méchants de l'histoire. Soit ceux qui se pensent meilleurs et supérieurs à tous ceux qui n'ont pas de magie... Des idiots, voilà ce qu'ils sont à ses yeux ! En plus Phoebe sait que Gaïa est née dans l'une de ces familles et que tous les anciens amis de la journaliste en sont... Et comme elle ne veut pas perdre Gaïa, bah elle aime pas ces sorciers. Par contre... S'ils pouvaient s'occuper de Rhys. Non parce que Rhys c'est un moldu, non ? Et les mages noirs ils n'aiment pas les moldus. Donc ils ne doivent pas aimer Rhys, exact ? Parce que, bon, elle l'aimait bien le beau journaliste mais il est hors de question qu'il pique Gaïa à son père ! Alors la fin justifiant les moyens... Phoebe plaisante bien sur ! Ou pas, en fait...
Que pense votre personnage de la CSM ? La politique c'est beaucoup de paroles, peu d'actes et toujours des catastrophes à la fin. C'est ce que disait sa maman. Et Phoebe écoutait toujours sa maman. Alors elle ne s'intéresse pas à ces machins mais, d'après ce qu'elle a compris cette CSM ça voudrait permettre aux sorciers et aux gens comme ses parents de vivre ensemble. Franchement cela ne lui inspire que ses deux questions. Pourquoi ? Et, on est pas mieux chacun chez soi ? Mais si ! C'est comme vouloir enfermer un flic et un criminel dans une même pièce ! Vous pensez vraiment qu'ils arriveraient à s'entendre, vous ? Bon, son père et sa mère, oui mais eux c'est pas pareil d'abord !
Quel est le but de votre personnage ? Avoir une famille ! Idéalement elle voudrait que son papa et sa maman se retrouvent mais, pour l'instant la petite est très fâchée contre sa mère. D'avoir disparu sans même donner de nouvelles ou même d'être morte ? Elle n'avait pas le droit de les laisser ! Gaïa, elle, est là par contre... Et son père l'aime bien, non ? Phoebe veut une vraie famille et, non, elle n'en démordra pas ! Une famille c'est un papa, une maman et elle ! Et pourquoi pas un petit frère ?
MON HISTOIRE
PARCE QU'ILS SE SONT AIMES
Cette histoire, l'enfant ne l'avait jamais connue que parce que ces mots que ses parents avaient eu un si grand plaisir à lui raconter. Elle adorait voir leurs regards se mettre à briller alors que la douceur semblait, pour une fois, les nimber. Leurs voix qui se faisaient murmures alors qu'ils nouaient leurs doigts la serraient entre eux. Puis, se relayant l'un l'autre, Caleb et Deborah lui contaient cette histoire qui était la sienne et qu'elle redécouvrait chaque fois avec un immense plaisir. Ils s'étaient disputés, comme toujours, pendant ce trajet qui les avait conduits jusqu'à cet hôpital où elle serait peut-être né dans le hall d'entrée si son père n'avait pas harponné le premier infirmier venu pour lui intimer l'ordre de prendre sa femme en charge. La fierté de son père alors qu'il l'appelait « sa femme » ! La douceur qui venait étirer les lèvres de sa mère qui riait doucement alors qu'elle chapardait un baiser canaille à Caleb. Leurs fous rires à tous deux alors qu'ils contaient la douleur de l'accouchement. Caleb ne manquant pas d'emphase pour souligner la si grande générosité de sa maman qui, à grands coups d'ongles enfoncés dans sa main et de jurons bien sentis, lui avait permis de goûter aux joies indicibles de la délivrance. Et puis elle était née et alors le monde s'était arrêté, suspendu aux cris de cet enfant nouveau né. Leur fille. Elle était déjà tellement belle ! Et, pour eux, il n'y avait pas eu de plus beau moment que celui où, enfin, ils devinrent ses parents. Phoebe... Elle était leur princesse, leur joyau et ils l'aimaient tellement fort ! Et, jamais, ils ne l'abandonneraient. Toujours, ils formeraient une famille ! Alors la petite s'endormait, apaisée et heureuse. Là, entre son père et sa mère, Phoebe savait que rien ne pourrait jamais lui arriver. Parce qu'ils s'aimaient.
~***~
PARCE QU'ELLE L'AIMAIT TROP
Les choses entre eux n'étaient jamais simples et, bien qu'elle ne comprenait que rarement les raisons de leurs disputes, Phoebe savait que quelque chose n'allait pas. Pourtant tout semblait si parfait dans leur vie, non ? Ils habitaient une magnifique maison avec un jardin tellement grand qu'elle avait pu y mettre sa balançoire et que, sur la terrasse, elle pouvait recevoir tous ses amis pour goûter. Enfin c'était surtout les mamans qui discutaient pendant que les pères auraient du s'occuper du barbecue et des grillades. Mais, quand sa mère recevait ses collègues et amis, Caleb trouvait toujours un prétexte pour ne pas être présent. Et les seules fois où il était resté cela s'était si mal passé qu'il avait quand même fini par partir en claquant violemment la porte derrière lui. Sûrement pour ne pas entendre toutes ces choses que Deborah lui hurlait et que la petite, même si elle ne les comprenait pas, devinait très méchantes ! Quant à papa, lui, il n'invitait jamais ses amis à la maison. Maman ne les aimait pas, c'est vrai. Et elle ne se gênait d'ailleurs pas pour le lui dire ! Mais, de toutes façons, Papa ne voulait pas mélanger les affaires et la famille. « Affaires »... C'était le mot bizarre qui, toujours, faisait éclater les pires des disputes ! Et, non, Phoebe n'aimait pas ce mot, elle le détestait même !
Et cette nuit-là se fut pire encore. Les « amis » de papa étaient venus pendant que lui était occupé par ses « affaires ». Sa maman n'avait non seulement pas l'air contente mais, pour la première fois, Phoebe avait lu dans ses yeux cette chose qu'elle assimilera ensuite à tout jamais à de la peur. L'un des « amis » de papa était venu la prendre dans ses bras malgré les protestations évidentes de Deborah qui blêmissait d'instant en instant, suppliait de ne pas faire ça et menaçait tout autant de leur arracher les couilles. Les hommes avaient ri mais la petite, elle, avait commencé à pleurer alors qu'elle sentait l'homme caresser ses cheveux. Puis un autre homme avait agrippé sa mère par les cheveux et l'avait plaquée contre le mur, lui arrachant un gémissement de douleur. Il voulait, exigeait qu'elle transmette un message à Caleb de leur part. Elle avait refusé, lui crachant à la figure. Phoebe avait hurlé quand elle avait vu l'homme, furieux, frapper sa mère. Une fois, puis une autre. Déjà Deborah était au sol. La suite, elle ne l'avait pas vue, emmenée par un homme dans sa chambre où elle put jouer tranquillement avec ses poupées. Mais, quand sa mère avait accouru dans sa chambre bien longtemps après que le monsieur soit parti, elle avait l'air bouleversée. Sa peau était couverte de traces bizarres, le sang coulait aussi. Et elle avait l'air... morte ? Phoebe apprit ce mot là ce soir là. Deborah l'avait prise dans ses bras, bercée pour mieux la rassurer. Et puis elle lui avait fait promettre de ne jamais dire à papa ce qu'il s'était passé.
Parce qu'il serait très en colère contre ses « amis » et que quand papa était en colère il faisait de grosses bêtises. Et que s'il continuait à agir ainsi alors un jour même elle ne pourrait plus rien faire pour le sauver. Puis Deborah avait serré très fort sa fille dans ses bras et lui avait redit à quel point elle les aimait, son père et elle. Et que, pour eux, il n'y a rien qu'elle ne pourrait faire... ou endurer. Phoebe avait froncé son petit nez avant que de tendre son ours en peluche à sa maman. Il lui ferait un bisou magique et tout irait mieux ! C'est toujours ce que papa disait ! Et papa avait toujours raison ! Deborah avait souri tristement et embrassé sa fille. Oui, son père était le meilleur... Sinon jamais Deborah n'aurait accepté pareille humiliation ! Mais elle aimait Caleb... Trop sans doutes. Et Trop maladroitement. Ce soir elle ne dit rien. Elle aurait peut-être du... A moins que ce ne soit Caleb qui aurait mieux fait de prendre les conseils de sa femme au sérieux et d'arrêter ses affaires avant qu'il ne soit trop tard ?
~***~
PARCE QUE L'AMOUR DOIT PARFOIS S ETEINDRE
Deborah ne lui parlait jamais de ce procès dont son père avait été le héros malgré lui... Et Phoebe, elle, ne comprenait de toute manière qu'une seule chose : papa ne reviendrait pas à la maison. Jamais ! Elle n'avait pas encore cinq ans mais elle était déjà maligne et son esprit était tout comme ceux de ses parents : vif. Et puis tant pis si sa maman ne voulait rien lui dire ! Son grand-père, et plus encore les mères de ses petits camarades d'école, parlaient bien assez ! Son père était un criminel, un homme mauvais qui méritait ce qui lui arrivait ! Voleur, menteur, tricheur... autant de mots dont les gens usaient pour le décrire. Autant de mots qui arrachaient les plus furibondes des larmes à celle qui refusait de croire ce qu'elle ne comprenait pas même. Non, non, non et non ! Son papa c'était le meilleur ! C'était maman qui le lui avait dit. Et une fois qu'il aurait fini sa « grosse punition » pour toutes ses bêtises alors son père reviendrait et lui et elle pourraient se voir autant qu'ils le souhaiteraient. Phoebe avait regardé sa mère, interdite. Il ne reviendrait pas vivre avec elles ? Le silence était parfois la plus éloquente et la plus douloureuse des réponses. Non, son père ne reviendrait pas... Deborah avait hurlé, pleuré et s'était enfuie se réfugier dans sa chambre en les traitant, son père et elle, de menteurs ! Ils avaient promis ! Ils avaient promis qu'ils ne se quitteraient jamais ! Qu'ils seraient toujours une famille ! Qu'ils s'aimeraient toujours ! Mais les adultes mentaient. Et, ça, Phoebe ne l'oublierait jamais !
Quelques semaines, ou quelques mois plus tard, sa nourrice était venue la garder. Sa mère, comme toujours, était retenue par son travail. Phoebe détestait le métier de sa mère ! Tout comme elle détestait les « affaires » de son papa ! En fait, elle les détestait tous les deux ! La nourrice, une très vieille femme au fort accent irlandais, l'avait regardée droit dans les yeux et, doucement, l'avait serrée dans ses bras. Elle ne devait pas parler ainsi. Ses parents avaient fait leurs choix et, oui, ils en payaient les conséquences. Et cela faisait mal. A leur enfant, certes, mais à eux aussi. Pensait-elle vraiment que son papa soit heureux dans cette cellule et loin des femmes de sa vie ? Et sa maman ? Etait-elle heureuse avec tous ses collègues qui la méprisaient et sans cet homme qu'elle avait aimé au point de tout donner pour lui ? Phoebe s'était comme figée et avait levé son regard inquisiteur sur celle qui semblait différente d'un coup. Comment elle savait tout ça ? Sa maman lui avait fait promettre de ne jamais dire ce qui c'était passé cette nuit-là alors... comment ? La vieille femme avait ri avant que de se pencher et de murmurer à l'oreille ces quelques mots qui firent glapir l'enfant.
Vrai de vrai ? Tu promets ? Tu promets sans mentir ? Croix de bois croix de fer si tu mens tu vas en enfer ?
Promis.
Alors j'te crois. Mais pourquoi je dois rien dire à maman ?
Parce qu'elle ne comprendrait pas. Pas encore. Un jour nous lui dirons mais pas maintenant.
Et un jour papa il...
Oui. l'avait interrompue la vieille femme avant que de poser un doigt sur les lèvres de l'enfant. Mais jusque là ce sera notre petit secret, d'accord Phoebe ?
Promis !
Et Phoebe, elle, ne mentait jamais ! Même si, pour le coup, c'était quand même un super gros secret celui-là !
~***~
PARCE QUE L'AMOUR S'EMMELE PARFOIS
Ce qui s'était passé ce jour-là, jamais Phoebe ne pourrait l'oublier. Cela faisait déjà quelques temps que son père était sorti de prison et pourtant, jusque là, celui-ci n'était pas encore venu la voir. Et cela la rendait aussi triste que furibonde. Autant contre lui que contre cette femme, cette mère, qui ne semblait pas plus pressée de le revoir. Du moins était-ce ce qu'elle prétendait parce que Phoebe savait, elle, que cela n'était qu'un autre de ces mensonges dont les adultes étaient si coutumiers qu'ils en faisaient leur vérité, finissant par se leurrer eux-mêmes. Elle n'était plus vraiment une enfant, du moins pas au sens commun du terme. Et ce qu'elle avait appris, pendant toutes ces années, auprès de sa « nourrice » la petite fille l'avait bien retenu. Alors, oui, elle savait ce qui se tramait et que tout le monde se chargeait de lui cacher. Son père était sorti et, évidemment et malgré tout ce qu'il se plaisait à hurler dans la presse, il avait repris ses maudites affaires. Oh que Phoebe pouvait détester les métiers respectifs de ses parents ! Ces professions, vocations qui ne cessaient de les opposer alors que, eux, ils auraient du s'aimer ! Ils s'étaient aimés ! Puisque, elle, existait...Mais leurs orgueils, leurs caractères trop semblables et leurs saletés de métiers avaient fini par les séparer pour de bon. Et, aujourd'hui, au lieu d'être celle qui leur permettrait de se rapprocher, elle était celle pour qui ils se déchiraient.
Et, le plus ironique de cette histoire, c'était ces personnes desquelles ses deux parents semblaient ostensiblement se rapprocher pour mieux s'éloigner l'un de l'autre. Deux journalistes. Du genre de ceux qu'on voit tout le temps à la télé ou dans la presse... Deux bombes humaines qu'on murmurait bien plus que collègues, d'ailleurs. Rhys, Phoebe l'aimait bien. Vraiment même et puis elle aimait entendre sa mère râler dès qu'elle le voyait celui qu'elle insultait peut-être mais qui parvenait à la faire sourire. Et sa maman était tellement jolie quand elle souriait ! Ce qui était bien moins le cas lorsqu'elle voyait Caleb pavaner avec, à son bras, le pendant féminin de Rhys. Gaïa... Elle était super belle, c'est vrai. Et elle semblait tellement gentille. Et puis sa mère ne cessait de dire que, la Barbie et Rhys, étaient des cons finis. Que quand on était aussi amoureux c'était crétin de pas même être foutu de se le dire... ah oui ? Parce que son père et elle étaient plus doués, peut-être ? Ces mots que prononçaient sa fille laissaient toujours Deborah complètement stupéfaite. Bah quoi ? Il n'y avait que la vérité qui gênait après tout, non ? Et puis elle était une O'Connelly et une O'Shaughnessy alors fallait pas s'étonner qu'elle manque singulièrement de diplomatie ! Et, là, Deborah riait. Pas faux. Pas faux du tout même !
Mais ce jour-là aucun ne rit. Et si des larmes furent versées ce ne furent que des larmes de peur, de tristesse, de douleur et de cette rage qui s'était déversée sur cet entrepôt où Phoebe avait découvert l'horreur. Ils étaient tous là : ses parents, ces journalistes bien trop séduisants, elle... et tous ces hommes qui leur avaient fait tant de mal ! Les sortilèges et les balles avaient fusé. Le sang avait coulé. Et la mort s'était montrée à l'enfant, terrifiante et monstrueuse. Son parfum qui était venu la nimber, l'enfant ne l'oublierait jamais. Pourtant ce jour-là quelque chose s'était produit. Quelque chose qui avait bouleversé une donne déjà bien compliquée. Et Phoebe savait que, dès le lendemain, les choses ne seraient plus jamais comme avant. Ses parents, si proches et unis, lorsqu'ils étaient venus à son chevet, s'étaient déchirés une fois de plus dès le seuil de sa chambre franchie. S'ils voulaient vraiment continuer à lui mentir alors qu'ils hurlent moins fort quand il s'engueulaient ! Cette-fois les choses semblaient irrattrapables. Phoebe avait serré son vieil ours en peluche entre ses bras alors qu'elle regardait la porte derrière laquelle ses parents se disaient presque adieu.
Les adultes sont des menteurs et des idiots... Mes parents les premiers ! Mais tu sais quoi ? avait-elle dit en regardant son ourson avec un sourire espiègle C'est parce qu'ils s'aiment trop !
Enfin, elle l'espérait mais, au fond de son petit cœur, germait déjà le doute. Elle avait fermé les yeux très forts et murmuré tout bas ces paroles que sa nourrice lui avait apprises. Encore et encore. Parce que si elle voulait que son rêve se réalise alors elle devait se concentrer. C'était sa nourrice qui le lui avait dit. Et, elle, elle ne mentait jamais... n'est-ce pas ?
~***~
PARCE QUE L'AMOUR DURE AU-DELA DE LA MORT
Elle ne se remettait pas de cette tragédie sur laquelle elle ne parvenait pas même à mettre des mots quand bien même ses parents avaient tout fait pour l'y aider. Pour une fois qu'ils étaient d'accord ces deux-là ! Oh oui, Phoebe pensait parfois qu'elle les détestait plus encore qu'elle ne les aimait tant cela la fatiguait de les voir se perdre dans ces batailles, conflits et disputes qui n'avaient pas même lieu d'être ! Oh la petite espérait encore qu'ils parviendraient encore à grandir et à comprendre qu'ils étaient faits l'un pour l'autre mais... Mais plus le temps passait et plus elle commençait à douter de jamais voir son rêve se réaliser. Pour elle tant qu'il y avait de l'espoir alors il y avait de l'espoir et son rêve pourrait se réaliser. Tant qu'il y aurait de la vie, oui... Mais le parfum de la mort rôdait et Phoebe le savait : un drame allait arriver ! Et ce fut sa mère qui en fut la victime. Le dernier souvenir, la dernière image qu'elle avait de Deborah était ce sourire confiant qu'elle affichait alors qu'elle lui demandait de suivre son grand-père. Ces paroles qu'elle avait murmuré dans la soie de ses cheveux et ce baiser qu'elle lui avait offert. Phoebe avait voulu retenir sa mère, lui dire ce qu'elle avait pourtant juré de ne jamais révéler. Elle voulait rester ! Elle voulait... Mais elle n'avait pas pu. Et elle avait fini par partir. La conviction déjà chevillée à son cœur que, non, elle ne reverrait pas sa maman.
Et elle avait raison. Le lendemain, si tôt qu'elle n'avait qu'eut le temps de finir son chocolat, c'était son père qui était venu la chercher. Son père... Phoebe l'aimait tant ! Et ce fut avec la plus touchante des sincérités qu'elle lui avait sauté au cou avant que de le serrer très forts entre ses petits bras. Puis elle lui avait fait promettre, jurer même, qu'ils vengeraient sa mère ! Que les Finnigan paieraient ! Pour ce qu'ils avaient fait à leur famille ! Pour, mais ça elle ne le dit pas, pour avoir tué son rêve d'enfant comme ils avaient tué sa maman. Parce que, ce que ces adultes ne lui disaient pas, c'était bien cela, non ? Que sa mère était morte... que jamais elle ne reviendrait et que, jamais non plus, ils ne formeraient cette famille dont elle avait tant rêvé ! Son père n'avait rien répondu, rien dit non plus, se contentant de lui dire qu'il l'emmenait chez une « amie ». La trop jolie Gaïa, hein ? Phoebe le savait et elle avait soupiré alors que son petit nez se collait contre la vitre de la voiture de son père. Ils roulaient en direction de l'appartement de la reporter. Ils s'éloignaient de la maison où sa mère avait grandi et où l'enfant savait aussi qu'elle ne reviendrait jamais. Elle quittait ses grands-parents, elle quittait une vie pour en commencer une autre ? Peut-être... Sûrement même. Mais... Un autre soupir. Il n'y aurait plus de « mais » maintenant. Sa maman était morte... non ?
Elle, il lui avait fallu réapprendre à vivre. Sans sa mère et avec ce père qu'elle redécouvrait, apprenait doucement à connaître. Non, cela n'avait rien d'évident. Ni pour elle ni pour celui qui faisait bien des efforts mais à qui elle en voulait encore tellement ! Il continuait ses affaires et, ça, Phoebe ne l'acceptait pas du tout piquant des gigantesques crises de nerfs à chaque fois qu'il l'abandonnait aux bons soins de Gail ou d'une baby-sitter quelconque ! Il avait déjà perdu maman à cause de ces putains d'affaires ? Il avait toujours pas retenu la leçon ?! Il voulait perdre quoi maintenant ? Gaïa peut-être ? Parce que il ne fallait pas non plus la prendre pour une idiote aveugle sous prétexte qu'elle n'avait que neuf ans ! Elle voyait bien ce qui se passait : son père entendait piquer la jolie journaliste à son séduisant ami. Celui que maman aimait beaucoup, elle aussi ! C'était pas aussi un peu pour ça que son père détestait autant Rhys peut-être ? Fallait pas la prendre pour une crétine hein ?! Elle était une O'Connelly bon sang ! Et une O'shaughnessy ! Alors fallait pas la lui faire à l'envers ! Son père voulait Gaïa ? Cool ! Parce que Phoebe aussi l'aimait bien... Mais elle l'avait promis à son père avant qu'il ne parte à New York
Si tu laisses Gaïa partir comme tu l'as fait avec maman je te pardonnerais jamais ! Jamais !
Au moins c'était clair !
~*FIN*~
PRENOM OU SURNOM ~ Chouchounette ÂGE ~ e ne suis pas encore née AVEZ VOUS SIGNE LE REGLEMENT ? ~ Oui parce que je suis une gentille fille polie ! COMMENT AS TU CONNU LE FORUM ? ~ Mon papa et ma mamn y sont déjà ? COMMENT LE TROUVES TU ? ~ Moche ? UNE DECLARATION A FAIRE ? ~ Je veux aller à la fête foraineeeeeee !
NOM ~ O'Connelly PRÉNOM(S) ~ Phoebe ÂGE ~ 9 ans STATUT ~ à votre avis ? xD PROFESSION ~ comme si j'avais l'âge de travailler !!!! AVATAR ~ Lily Grace Moss
>> Hey toi le Ministre démoniaque ! Même pas en rêve que tu m'adopterais ! Et fantasmes autant que tu veux : c'est pas demain la veille que mes parents vont clamser
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Localisation : Dans une dimension parallèle... Et c'est pas un gag !
T'inquiète pas mon petit ange, c'est pas demain la veille que je te laisserais. Et le Ministre ferait bien de se méfier... Et de balayer devant sa porte.
En voilà une petite fille pleine de malice et très mature pour son âge ! Il faut dire qu'elle a de qui tenir et que la vie, dernièrement, ne l'a pas du tout épargnée !
Fait bien attention à toi, petite moldue... Et à ce fameux secret, qui pourrait bien bouleverser ta vie, tout autant que celle de tes parents !
Je ne fais pas durer le suspens plus longtemps, évidemment que tu es validée et pour ne pas changer, ta fiche est un véritable régale ! Je pense qu'on est tous fou d'impatience de découvrir ta petite Phoebe en RP ♥
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Mon papaaaaaaaaaaa Bah t'as pas intérêt à me laisser et, ouais, le ministre je sais pas pourquoi mais je l'aime pas !
Et merci pour la validation mon Chouchounet et ne t'inquiètes surtout pas pour le rp à mon avis tu vas avoir bientôt une nouvelle brique sur ton titanic personnel